Cet ouvrage est le fruit d’une rencontre et d’une collaboration de plusieurs années, une aventure humaine, dont les protagonistes n’étaient pas, chacune à leur manière, préparés.
Pour l’auteur de cet ouvrage d’abord, qui dans sa vie de mère au foyer, était loin d’imaginer pouvoir vivre un jour cette expérience, et surtout, était peu préparée à la vivre. En effet, que peut-on dire d’une expérience qui s’impose ainsi à soi, l’influence de cette partie intime de nous-même qui vient progressivement imposer comme une évidence une certaine réalité vécue comme « irrationnelle » au départ.
Pour moi-même, ensuite, acceptant d’accompagner cette démarche d’un point de vue plus formel (mise en forme des matériau), et qui, exerçant une activité dans le champ scientifique, n’avait jamais été directement confrontée à ce type d’expérience, si ce n’est par les lectures que j’avais pu faire, reposant largement sur une curiosité intellectuelle, mais nourrie peut-être plus implicitement par un travail de recherche spirituelle.
En premier lieu, comment traduire ici cette expérience ?
Cathy nous dit : « je ne suis que leur secrétaire », refusant ainsi d’employer le « je » dans cet ouvrage, de s’approprier les messages dont elle ne considère être qu’une traductrice, un « véhicule », comme elle le nomme elle-même.
Mais qui sont ces « personnes », « êtres », qui viennent lui souffler et nous donner une certaine idée du Ciel mais aussi de nos relations humaines, de notre passage sur terre, de l’Amour tant décrit et recherché incessamment par les hommes ? La version « qu’ils » nous en donnent, et qui parle par la plume de Cathy ne reste évidemment encore là qu’une supposition, un rêve peut-être, ou un conte. Cathy doute tout au long de son cheminement. Ces « enseignements », terme par lequel « ils » définissent ces communications, sont-ils le produit de son imagination ? Les doutes qui l’assaillent tout au long de cette aventure reposent sur la difficulté d’être un tel véhicule d’une pensée qui la dépasse. Le contenu des messages la bouleverse. Ils l’obligent paradoxalement à des avancées personnelles, à remettre en question certaines de ses idées sur la vie, des formes de jugements routiniers. Cette expérience repose donc aussi sur des prises de conscience qui seront encore alimentés par les multiples discussions autour de la préparation de l’ouvrage, débouchant pour chacun des protagonistes sur des formes d’introspection très enrichissantes.
Dans ces textes transmis, les mots parlent, les mots ont leur force, une force qui peut apaiser mais aussi bouleverser. A chacun d’en tirer l’essence (ou le sens) qui lui convient. Ces messages proposent un chemin pour la vie intérieure, semblent nous indiquer une direction, des directions.
Et c’est là que l’auteur ici, ou le transcripteur, comme elle préfère se nommer insistera sur le fait qu’il ne s’agit pas d’imposer une réalité ou une vérité. Le ton des messages pourrait le laisser penser effectivement.
Les textes ici se présentent comme guide possible pour un travail spirituel, un support dans un cheminement personnel. C’est en tous les cas de cette manière que l’auteur l’a pressenti, mais aussi l’a vécue directement, et tentera de le restituer ici.
Les lecteurs restent libres de se faire leur opinion quand aux affirmations exprimées. Ce qui occupe l’auteur ici est simplement la transmission d’une pensée, pensée singulière par son mode d’enregistrement, mais également par le contenu qu’elle délivre.
La forme d’exposition et de rédaction suit en cela le texte intégral tel qu’il fut « entendu » et restitué par l’auteur. Il a été simplement retravaillé par une mise en ordre thématique émergente dans les messages, en clair regroupé autour de trois questions fondamentales : d’où venons nous, qui sommes nous, et ou allons-nous.
Avant d’en aborder la lecture proprement dite, il nous semble important de présenter le parcours de Cathy, laissons-là nous raconter son histoire, riche et surprenante, point de vue mais aussi récit d’une pratique qui prend forme peu à peu, au fil d’évènements clés, de rencontres plus ou moins décisives, d’un travail personnel également fait de tâtonnements, d’intuition ou d’inspirations diverses, débouchant au-delà de ce que certains (d’aucuns ) nommeraient un « don » ou une « grâce » ou bien savoir faire inédit ? En tous les cas, pour moi, qui ait accompagné son projet, tout ceci aura été l’occasion de vivre une expérience d’enquête riche et originale par sa forme, son contenu, de ce que l’on peut classer sous la catégorie large de « l’irrationnel » et du spiritualisme[1].
Rosa P. Introduction : Histoire d’une expérience médiumnique« Il m’est très difficile encore aujourd’hui, de me souvenir de la façon dont cela a débuté. Je pense que le « médiumnisme » ne s’acquiert pas, il est inné. Bien avant notre naissance nous sommes préparés, instruits et guidés afin que nous puissions accomplir notre « mission », quelle qu’elle soit.
Nous sommes pourvu de facultés bien précises que nous devons développer si nous désirons nous mettre à « leur service » ; je parle bien sûr de ceux qui ont quitté notre terre, et qui désormais évoluent dans un monde imparfait certes, mais riche en enseignements.
J’ai longtemps cru qu’il fallait laisser les morts tranquilles; du moins me l’avait on assez répété. J’ai compris depuis que c’est une idée totalement obsolète et qu’ils sont fort heureux de pouvoir donner de leurs nouvelles .Ce sont souvent des rencontres, des évènements qui nous pousse à réagir car rien ne nous est imposé, nous pouvons continuer notre vie et ignorer leurs appels. Pourtant la nécessité de leur répondre apparaît comme vitale pour les personnes ayant comme moi cette sensibilité.
Jusqu’à mes 45 ans, ma vie était tout à fait ordinaire, remplie par le travail et l’éducation de mes enfants, ce qui ne réservait aucune place au développement de cette faculté que je possédais. Pourtant depuis fort longtemps, ma curiosité intellectuelle était axée sur les thèmes de la mort, de l’au delà en général. Je sentais en moi une sensibilité, ou une faculté, je ne saurai définir ce sentiment, mais prise dans mes activités quotidiennes, celles-ci ne trouvaient guère à s’exprimer. Ce n’est que progressivement que je pris la mesure de ce « don » qui finit avec le temps par s’imposer comme une évidence :
Je résistais longtemps, analysant, doutant, mettant en cause ce a quoi j’aspirai ; mon esprit cartésien réprimait ces idées. La plus grande résistance fût liée à ma croyance religieuse catholique. Ce fut une lutte difficile et amère qui dura plusieurs années.
Maintenant comment retracer cette histoire ?
Tout d’abord ce fut le décès de mon père en 1996 ; disparition qui fut pour moi prématurée, elle me laissait beaucoup de questions sans réponse et un certain mal être. Le deuil fût difficile. Pour moi je crois que ce fût l’élément déclencheur, car ensuite tout se mit en place dans l’affaire de quelques mois.
En effet, je rencontrai dans les mois qui suivirent une amie qui me présenta une de ses connaissances. Cette rencontre fut décisive. Elle faisait partie d’un groupe de prières organisé par des personnes dont le fils avait disparu brusquement. Je fus conviée à l’un d’entre eux mais l’expérience ne fût pas concluante. Le père de cet enfant disparu me contacta le surlendemain. Il était médium et recevait régulièrement des messages (qui sont publiés dans une revue spécialisée). Il souhaitait me rencontrer à nouveau car dans l’un de ces messages, son fils lui révélait, en me décrivant précisément, qu’il fallait que j’exploite le don que je possédais, afin de me mettre au service de ceux qui souffrent, en particulier les parents et amis des défunts. Je le ressentais comme un encouragement à persévérer dans quelque chose que je vivais encore confusément comme un don.
Grace au soutien de ma famille qui ne rejeta pas ma démarche, et profitant de moments ou j’étais libérée de toutes mes contraintes domestiques, je décidai de suivre mes intuitions, qui m’aiguillèrent sur la façon la plus sûre de parvenir à mes desseins.
En premier lieu, sur le plan pratique, je commençais par m’installer dans ma chambre, et sur conseil d’un proche, j’utilisai une bougie allumée rappelant la lumière, utilisais de l’encens pour mettre en place un environnement propice à la méditation et enfin, je créais l’obscurité qui favoriserait ma concentration et mon élévation. Mais, sur le plan théorique, une question s’imposait : comment débuter ? Je m’en tins donc tout d’abord à la pratique de l’écriture automatique. Pourquoi me direz-vous ! Parce qu’elle ne nécessitait aucun investissement de ma part.
Mais à la suite de plusieurs déconvenues, je dû me plier à leurs exigences : ils me demandaient d’instaurer un dialogue reposant sur un échange sous forme de questions et réponses : je pense que leur objectif était de « personnifier » ces voix que j’entendais afin que je me sente plus concernée, à même de recevoir leurs futurs messages.
Je ne rentrerai pas ici dans le détail de cette expérience. Les débuts furent tâtonnant évidemment, mais rapidement des résultats se firent sentir, et souvent malgré le doute qui freinait encore mes avancées. Les premiers messages étaient surtout des explications essentielles pour mon devenir ou concernaient mes préoccupations du moment. Ils travaillaient déjà à une remise en question de mes croyances religieuses. Très vite, ceux qui suivirent, furent des enseignements axés sur des interrogations plus globales comme les questions liées à l’âme, son origine, ses finalités et la mission qui m’était dévolue[2].
Les rencontres seront aussi très importantes. Elles m’aideront à conforter ce don et surtout à l’expérimenter.
Ainsi, lors d’une visite à une amie souffrante, je fis la connaissance d’une personne qui se trouvait à son chevet .Nous discutions ensemble depuis un long moment, lorsque celle-ci que je nommerai A.H, me dévisagea avec insistance et m’avoua être voyante et avoir un cabinet de consultation à Perpignan. Elle me révéla, embarrassée, que je possédais un don, celui de pouvoir rentrer en contact avec les défunts. Elle me demanda assez rapidement d’entrer en communication avec sa grand-mère qu’elle adorait. Elle désirait savoir … en fait ce que sa grand mère voulait bien lui révéler ; car je ne suis que leur intermédiaire. Elle me donna son adresse pour lui envoyer la missive.
Cette annonce produisit en moi de l’espoir, parce qu’enfin j’allais pouvoir m’épanouir et mettre un nom sur tous ces ressentis, mais également de la crainte devant l’inconnu : comprenez bien que le changement ne s’opéra pas sur le plan matériel mais il fit voler en éclat tout le côté conformiste de mon quotidien, mes croyances, mes certitudes. Cette ouverture privilégiée sur ce monde me fit découvrir une conception totalement différente de la vie ici bas mais aussi de l’autre, parallèle, celle qui nous attend.
Mais je m’égare, excusez-moi, donc pour en revenir à A.H., j’avoue que la première fois fût difficile, la peur de mal interpréter, de ne pas retranscrire exactement les propos ou de les influencer par mes propres pensées. Comment savoir si je n’étais pas en train d’écrire une histoire sortie de mon imagination ? En effet, faire la part entre le réel et l’irréel, telle est la vraie difficulté. Sachant que le moment était venu pour moi de faire face à cette « mission » qui m’incombait, je décidais de retranscrire le plus fidèlement possible le flot de phrases qui affluaient dans mon esprit. Lorsque sa grand-mère aborda son décès, je ressentis une sensation d’étouffement, entraînant une forte toux larmoyante. Cela dura quelques minutes, mais c’était je vous assure, fort désagréable.
Quelques jours plus tard, A.H me téléphona, convaincue et heureuse d’avoir reconnu certaines expressions employées par sa grand-mère ; et quel ne fut pas mon étonnement lorsque A.H m’avoua que sa grand-mère avait mis fin à ces jours en employant le gaz, d’où cette pénible sensation ressentie lors de la retranscription du message.
Ainsi commença mon apprentissage, ne croyez pas qu’il ne soit composé que de moments difficiles, au non ! La joie de la personne qui reçoit des nouvelles d’un être disparu, est pour moi le plus grand des remerciements. Malgré mon doute, toujours persistant, du fait de mes croyances et de ma fatigue, due à la prise des messages, ces différentes expériences me permirent de valider ce « don » et de me donner confiance pour poursuivre dans cette voie.
Une fois les bases de mon apprentissage posées, les années qui suivirent furent riches en manifestations de toutes sortes.
De plus en plus, je recevais des sollicitations de familles dans la détresse, qui désiraient garder le « lien » avec leur défunt .Heureuse de pouvoir me mettre au service des autres, bénévolement, j’avais l’impression d’avoir trouvé la clef de mon épanouissement .Hélas tous les messages ne rencontraient pas les répercussions escomptées, non pas du fait de leur précision, mais de la non préparation spirituelle des destinataires.
Mais, amis lecteurs, permettez moi de vous faire une confidence ; l’évènement le plus marquant de mon apprentissage, fut ma première « décorporation ». Je vous explique : Au cours ‘d’une cérémonie religieuse, j’étais en profonde méditation, mon esprit fut sollicité par un « homme » jeune, qui m’invita à emprunter un passage de semi obscurité , débouchant sur une clairière lumineuse, où de nombreuses personnes ,en particulier beaucoup d’enfants, s’ébattaient en riant .Ce qui m’a frappé , fut cette atmosphère de Paix, de Sérénité, d’Amour. Au bout d’un certain temps « le guide » m’a demandé de réintégrer mon corps matière .Comme je ne désirai pas quitter ce lieu merveilleux, il me fit comprendre que je devais repartir, qu’une mission m’attendais ici bas ; deux autres voyages suivirent, différents mais tout aussi enrichissants .Ces quelques incursions dans le monde de l’astral me permirent de découvrir de merveilleux paysages, indescriptibles par nos simples mots. Ainsi, ce fut diverses expériences qui m’invitèrent à m’ouvrir, à accepter qu’il y avait autre chose que notre corps matière et surtout à faire fi de mes à priori et de mon endoctrinement. Voilà quels furent les prémisses de ma « mission ».
Puis tout alla en crescendo… je fis l’expérience d’une série de manifestations visuelles, auditives avaient pour but, je pense, de me conforter dans l’accomplissement de ma mission : ces expériences, ces contacts de plus en plus répétés avec l’au-delà validaient une sensation profonde, celle que la mort ne constitue pas une fin en soi mais une continuité. Ayant enfin accepté d’être leur messagère, je me mis à ma table de travail quotidiennement durant toute une année.
Dès les premiers messages, je rencontrai mon « guide » Jean, qui m’informa sur l’objet de ma mission : relativiser l’impact des religions quelles quel soit, sur nos modes de vie et surtout sur nos modes de penser. Etant moi-même très pratiquante, il mit en exergue les conséquences néfastes d’un tel asservissement pour mon libre arbitre. Le travail que nous effectuâmes ensemble sur les fondements de mes croyances remettront en cause tous mes acquis, et bouleverseront mon être profond. Malgré ma rébellion et l’envie de ne pas continuer, je finis par accepter cette nouvelle forme d’enseignements qui reposait essentiellement sur la capacité que chaque individu possède, à savoir, celle d’analyser et de se forger sa propre opinion .De toute évidence, il avait pour but de me préparer à un changement de « guide » et à une deuxième vague de messages plus élaborés, plus structurés, à la thématique plus générale ( d’où venons nous ? qui sommes nous ? où allons nous ?) ceux là même que je soumet à votre jugement.
Je sais que je me prête aux critiques de toutes sortes , aux inévitables invectives ; on me demande souvent l’intérêt de ce livre, je répond que c’est avant tout un livre d’espoir et de mutation, si seulement nous prenons un peu de notre temps pour réfléchir et analyser « leurs propos ». En effet, ils nous font découvrir, cette partie cachée, intuitive qui nous compose, différente pour chaque humain et qui nous permet, si nous le désirons, d’évoluer et de façonner notre devenir ; en premier lieu, ici bas , en changeant nos rapports avec autrui puis en second lieu, par une introspection qui nous permettra de faire évoluer l’autre partie de nous même , plus subtile mais transcendantale.
Si comme moi, vous faites partir de ceux qui réfléchissent à leur origine et à leur devenir, je pense, en toute simplicité, que cet ouvrage peut vous guider et répondre aux nombreuses questions que vous êtes en droit de vous poser. Il convient de préciser que ce ne sont pas des messages dogmatiques, bien que leur forme puisse le laisser penser. Ils n’ont pas pour objectif de vous faire adhérer à une religion quelle quel soit voire à une secte, car chacun aura la liberté de s’approprier ce qu’il pense être la vérité. Amis lecteurs, débutons désormais ensemble cette aventure.
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